(Article 1 — Série de décembre : Clôturer pour mieux s’ouvrir)
« Il y a des portes que l’on laisse entrouvertes par habitude, sans même se rendre compte que c’est le courant d’air qui nous fatigue. »
— Chris Coaching
Il paraît que tout commence par une fin.
Et si c’était vrai ?
Et si pour accueillir la nouveauté, il fallait d’abord apprendre à dire au revoir ?
Pas un au revoir triste, non.
Mais un au revoir conscient, reconnaissant, presque sacré.
Dans notre cerveau, chaque fin bien intégrée est une promesse de renouveau.
Chaque chapitre clos, une permission offerte d’écrire la suite.
Et chaque chose laissée en suspens… devient une fuite d’énergie.
🔁 L’effet des « boucles ouvertes » sur notre cerveau
Un jour, une chercheuse nommée Bluma Zeigarnik a remarqué que notre cerveau se souvenait mieux des tâches inachevées que des choses terminées.
C’est ce qu’on appelle aujourd’hui l’effet Zeigarnik.
Le cerveau garde en mémoire active ce qui n’est pas terminé. Il tourne en arrière-plan. Comme une page de navigateur oubliée.
Et tu sais ce que cela génère ?
Du stress, de la charge mentale, et une forme subtile de fatigue décisionnelle.
Chaque mail non répondu, chaque discussion évitée, chaque émotion non exprimée reste comme un onglet ouvert dans l’esprit.
🎁 Pourquoi nous avons besoin de finir pour avancer
Terminer, ce n’est pas perdre.
C’est libérer.
Lorsque nous clôturons un cycle, nous envoyons un message clair à notre cerveau :
« Tu peux archiver cette expérience. Tu peux passer à autre chose. Tu es en sécurité. »
Le circuit de la récompense s’active.
Le cortisol, hormone du stress, diminue.
Et la neuroplasticité se remet en route : cette capacité magique du cerveau à créer de nouvelles connexions, de nouveaux chemins, de nouvelles façons d’être.
En coaching, on observe que des personnes retrouvent leur énergie simplement en disant une vérité, écrivant une lettre, rangeant un dossier, osant une dernière parole.
🧭 Ce que tu peux clôturer aujourd’hui
Pas besoin d’un grand chamboulement.
Commence par le concret, le doux, le juste.
- Un projet qui traîne depuis des mois ?
- Une relation restée dans le flou ?
- Une croyance sur toi qui ne t’appartient plus ?
- Une blessure que tu peux enfin honorer puis relâcher ?
Ce n’est pas facile. Mais c’est nécessaire.
Parce qu’en faisant le tri dans ton espace mental, tu offres à ton cerveau l’opportunité d’y replanter de la clarté.
✨ En conclusion…
Clôturer, c’est un acte d’amour.
Un acte de soin.
Un acte de foi dans ce qui vient.
Ce mois de décembre, et si tu faisais le choix de ranger l’ancien dans un tiroir doux de ton cœur, avec tendresse, pour que l’avenir ait de la place pour te surprendre ?

