« Ce que tu portes ne te définit pas. Tu peux choisir de poser cette charge. Le monde ne te jugera pas pour ce que tu termines, mais pour ce que tu oses commencer. »
C’était un mercredi matin. Elle regardait son écran, immobile.
Le projet sur lequel elle travaillait depuis deux ans lui semblait soudainement… étranger.
Le même document, les mêmes collègues, le même rythme. Mais à l’intérieur, quelque chose avait changé. Plus d’étincelle. Juste une résistance douce, persistante. Comme une lumière qui vacille.
Elle n’était pas fatiguée. Elle était vidée.
Pas de colère, ni de grande décision. Juste cette sensation d’avoir terminé quelque chose sans l’avoir dit.
Et si ce n’était pas un échec… mais simplement la fin d’un cycle ?
🧠 Ce que disent les neurosciences
Notre cerveau est conçu pour chercher la cohérence et boucler les cycles ouverts.
Lorsqu’un projet reste en suspens ou qu’un engagement n’a plus de sens, une partie de notre cerveau reste en alerte permanente. Le cortex préfrontal perd en clarté, l’énergie mentale diminue. Le corps, lui, résiste. Fatigue, ennui, douleurs… Signes que l’homéostasie mentale est rompue.
S’obstiner à prolonger un cycle professionnel déjà terminé, c’est encrasser son système nerveux.
🌿 Comment savoir qu’un cycle est terminé ?
- Tu ressens de l’ennui, là où il y avait de l’enthousiasme.
- Tu avances par obligation, sans ressentir de flow.
- Tu fais des choses sans te sentir aligné.e.
- Tu te dis : « Mais je ne peux pas abandonner maintenant… » → culpabilité = indicateur de fin.
- Ton corps le sait avant toi. Écoute tes tensions, ton sommeil, ton souffle.
✨ Rituel de clôture : Le mémo de fin de cycle
- Prends une page blanche et divise-la en 3 colonnes :
Ce que j’ai appris – Ce que je laisse – Ce que je transmets - Rédige un mémo de fin de cycle, comme si tu écrivais à l’ancienne version de toi : « Merci pour ce que tu as tenté. Merci d’avoir osé. Tu peux maintenant poser ce bagage. »
- Si possible, partage-le ou lis-le à voix haute. Le cerveau encode plus fort ce qui est exprimé.
- Termine par une question ouverte : « Et si je m’autorisais à accueillir du nouveau ? »
💡 En résumé
Clore un projet, ce n’est pas renoncer. C’est reconnaître que tu as grandi.
Ce n’est pas fuir. C’est créer un espace pour de nouvelles réponses.
Ton cerveau te le dira, si tu l’écoutes.
Et moi, je suis là pour t’aider à tourner cette page avec dignité, clarté, et douceur.
« Ne continue pas ce qui te coûte ton énergie vitale. La fin est aussi un commencement. »

