« Elle s’appelait Émilie. 42 ans. Responsable RH dans une belle entreprise. Elle cochait toutes les cases : bon salaire, CDI, collègues sympas. Mais chaque matin, un petit serrement au ventre. Un léger vertige. Comme si quelque chose en elle criait à l’étouffement, mais en silence. »
C’est souvent ça, le début du malaise professionnel.
Pas de drame, pas de cri. Juste un décalage grandissant entre ce que je fais et ce qui m’anime.
Août, c’est ce moment suspendu où le temps semble nous laisser respirer.
Et c’est dans ce calme qu’une question peut enfin émerger :
Et si je n’étais pas censé.e supporter ma vie professionnelle, mais en vibrer ?
🧠 Quand le cerveau dit « je m’en fiche », mais le cœur ne suit pas…
D’un point de vue neuroscientifique, la perte de motivation chronique est souvent liée à un désalignement entre nos actions et nos valeurs profondes.
👉 La dopamine, ce neurotransmetteur du plaisir et de la motivation, chute quand nous agissons en désaccord avec ce qui fait sens pour nous.
Notre cerveau finit par envoyer le signal : « Pourquoi faire des efforts si ça n’a pas de sens ? »
Résultat : fatigue, perte d’élan, auto-sabotage… et parfois même un burn-out silencieux.
💡 Tu ne détestes pas forcément ton métier. Tu t’es peut-être juste déconnecté.e de ce qu’il représentait pour toi.
C’est ce que les neurosciences nomment l’effet de dissonance cognitive :
quand nos pensées, nos émotions et nos actes ne vibrent plus à l’unisson.
C’est aussi ce que ressentait Émilie.
Pas envie de tout plaquer. Juste… envie de retrouver du sens, une direction, une mission.
🔄 Le vrai choix : se réaligner, pas forcément se reconvertir.
Et si tu ne devais pas changer de métier, mais changer ta manière de l’habiter ?
Parfois, un simple changement d’angle, une nouvelle façon de communiquer, un recentrage sur tes talents… peut suffire à réenclencher la dopamine.
Il ne s’agit pas toujours de tout quitter.
Il s’agit de te réaligner avec toi.
✍️ MISE EN PRATIQUE : l’exercice des 3 cercles
Installe-toi calmement. Respire. Et prends une feuille.
Crée trois colonnes :
| JE TOLÈRE | JE NOURRIS | JE RÊVE DE |
|---|---|---|
| Ce que je fais sans envie | Ce qui me fait du bien | Ce que je n’ose pas encore faire |
👉 Laisse venir les mots, les émotions, les images.
Puis pose-toi cette question :
Qu’est-ce que je peux commencer à nourrir, un peu plus, dès cette semaine ?
Tu ne changes pas ta vie. Tu changes ton énergie dedans.
💬 Message final
Tu n’as pas besoin de détruire ce que tu as construit.
Mais peut-être que tu peux te réautoriser à vibrer.
Car le choix n’est pas toujours une révolution extérieure.
C’est parfois une décision intérieure de revenir à soi.